Comment humaniser la fin de vie ? Contributions chrétiennes au désir de « bien vivre »

Colloque
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Publié le 30 juin 2016

CommentDans un contexte d’allongement de l’espérance de vie, de reconfiguration des solidarités familiales et de redéfinition des politiques de santé publique, les conditions de la fin de vie préoccupent et inquiètent de plus en plus. La lutte contre la souffrance, l’accomplissement du projet de vie personnel et la qualité d’accompagnement deviennent des références centrales.

 

La loi Leonetti-Claeys, qui sera abordée spécifiquement lors du colloque du 10 décembre, a été voulue comme une réponse à ces préoccupations et au désir de « bien mourir ». Mais une loi ne peut aborder spécifiquement les questions des représentations et des valeurs collectives ainsi que du sens de la vie et de la mort, qui pourtant sous-tendent sa réception et les modalités de son application.

 

Dans l’histoire du christianisme occidental, du XIVe au XIXe siècle, des ouvrages très largement diffusés ont lié indissociablement « art de bien vivre » et « art de bien mourir » et ont façonné les imaginaires, les représentations, les valeurs et les pratiques des croyants et de toute la société.

 

Qu’en est-il aujourd’hui ? Que propose la théologie actuelle en rencontrant parfois d’autres discours de sagesse sur la fin de vie ? Comment la foi chrétienne peut-elle proposer aux chrétiens et également à tous les citoyens, des représentations personnelles et sociales, des valeurs et des pratiques qui contribuent à donner forme à nos désirs individuels et collectifs de « bien vivre » et « bien mourir » ?

En rappelant quelques éléments d’histoire, le colloque présentera quelques manières de répondre aujourd’hui à ces interrogations et évaluera leur pertinence dans une société pluraliste.

Avec la participation de

  • P. Bruno SAINTÔT, s.j.
  • P. Patrick VERSPIEREN, s.j.
  •  Pr. Catherine FINO
  • Marie-Dominique TREBUCHET
  • P. Dominique Greiner

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Libre participation aux frais